D’abord, le fait d’aimer un sport ou de le pratiquer n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. L’orientation sexuelle réfère à une attirance sexuelle et/ou romantique envers des personnes d’un ou plusieurs genres. Par contre, il existe encore beaucoup de préjugés et d’idées fausses véhiculés à propos des sports dits traditionnellement « masculins » comme le hockey, le soccer ou le football qui sont des activités associées à la masculinité et la virilité. Et malheureusement, comme beaucoup de personnes associent l’homosexualité masculine à la féminité, elles vont penser que c’est impossible qu’un homme gai joue au hockey. C’est évidemment faux et peu importe l’orientation sexuelle ou le fait qu’une personne soit plus féminine ou masculine, cela ne l’empêche aucunement de pratiquer un sport.
Ce qui pose problème dans les sports comme le hockey est notamment le concept de masculinité toxique qui se défini comme suit : « […] le regroupement de tous les rôles, caractéristiques ainsi que les stéréotypes masculins qui sont associés à l’image […] de ce qu’est un “vrai” homme. […] ce concept illustre un homme comme un être fort, qui ne pleure pas, qui ne partage pas ses émotions ou sentiments, qui n’a pas de faiblesses, qui doit performer avec les filles et sexuellement, qui ne demande de l’aide à personne, qui est dominant, qui est agressif pour se faire respecter par ses collègues, etc. Puis, en fait un jeune homme qui ne respecterait pas ce genre de caractéristiques dans la culture du hockey serait alors moins respecté qu’un autre qui serait plus “masculin” étant donné que la pression est palpable pour qu’un joueur de hockey soit “homme”. »
Ce genre de culture fait en sorte qu’il est difficile pour les athlètes professionnel.le.s de s’identifier ouvertement à la communauté LGBTQ+. L’important est de soutenir et d’accepter ces personnes avec ouverture et respect.
Source: André, Laurianne (2020). La culture toxique du hockey chez les jeunes hommes.