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Les associations intersexes de par le monde ont des revendications communes : faire cesser les opérations et les traitements mutilants et « normalisants ». Pour cela, les lois de chaque pays doivent les interdire. 

Les personnes intersexes doivent être habilitées à prendre leurs propres décisions affectant leur intégrité corporelle, leur autonomie physique et leur autodétermination.

 

Sources pour la Foire aux Questions Intersexes :

Intersexes ? – Stop Mutilations Intersexes (stop-mutilations-intersexes.org)

Donner la parole aux personnes intersexes – AJL (ajlgbt.info)

 

Le corps médical est coincé dans une vision sociale binaire. C’est pourquoi, encore aujourd’hui, la plupart des médecins au Québec proposent et effectuent des traitements sur les bébés naissants si leurs organes génitaux sont ambigus. Le but de ces interventions médicales est d’adapter leur apparence aux normes binaires qui entourent les corps sexués. Il s’agit d’interventions chirurgicales uniquement cosmétiques !

Ces interventions suscitent la polémique car il n’y a aucune preuve tangible quant aux bénéfices de telles opérations. Ce qui est en jeu ici, c’est le consentement éclairé de l’enfant et des parents. Pour pouvoir donner un consentement éclairé, il faut être au courant de toutes les options possibles, des conséquences et des enjeux. Malheureusement, les parents sont, plus souvent qu’autrement, tenus dans l’ignorance et doivent décider des traitements administrés dans une urgence imposée par le système médical.

Les personnes intersexes, entre autres, souffrent concrètement de la norme sociale binaire qui divise la société en deux catégories distinctes et exclusives : les femmes d’un côté et les hommes de l’autre. Il s’agit d’une question de droits humains. Les conséquences de cette catégorisation sont extrêmement violentes : les bébés intersexes subissent des opérations chirurgicales pour « normaliser » et « corriger » leur corps, alors que leur variation intersexe n’a aucune conséquence sur leur santé. L’ONU, qui défend les droits humains, a souvent dénoncé les opérations de normalisation : « Nul besoin de ‘corriger’ le corps des enfants intersexes : ces enfants sont parfaits tels qu’ils sont. »

Être intersexe est un état physique. Il est important de faire la différence entre l’identité de genre, qui relève du sentiment intime et personnel qu’une personne a par rapport à son genre indépendamment de son sexe assigné à la naissance, et lintersexuation, qurenvoie à des caractéristiques sexuelles innées. Les personnes qui utilisent le terme intersexe pour désigner une identité de genre contribuent à invisibiliser une réalité déjà très marginalisée. Intersexe ne renvoie pas à une identité de genre, mais à une caractéristique du corps dès la naissance.

La non-binarité représente les identités de genre autres que la binarité exclusive homme/femme. Il est vrai que certaines personnes intersexes vont s’identifier comme non-binaires; or, les personnes intersexes peuvent aussi s’identifier comme homme ou femme. Il est important de ne pas généraliser.

Contrairement à la croyance populaire, être intersexe ne veut pas dire avoir deux appareils génitaux mâle et femelle complets. Intersexe ne veut pas non plus dire hermaphrodite. Hermaphrodite est un terme reçu comme une insulte lorsqu’il est question de désigner une personne intersexe.  

Une personne intersexe est une personne dont le corps présente des caractéristiques sexuelles innées qui ne correspondent pas aux définitions typiques de corps « mâle » ou « femelle ». Les caractéristiques sexuelles renvoient aux chromosomes, aux gonades, aux organes sexuels externes et internes, à la production hormonale et aux traits qui apparaissent à la puberté (ex.: pilosité, développement mammaire, etc.). Ces caractéristiques peuvent être visibles à la naissance ou apparaitre plus tard au cours de la vie, notamment à la puberté. Il existe plus de 40 variations recensées. On estime la population intersexe à 1.7% des naissances, mais la réalité est sans doute supérieure. La grande majorité de ces variations ne représentent aucun risque pour la santé. 

Il n’y a pas d’âge spécifique où une personne se questionne ou comprend son orientation sexuelle.

Bien que la plupart des personnes vivent leur période de questionnement, d’exploration et d’affirmation vers l’adolescence, d’autres sont déjà certaines de leur orientation sexuelle dès l’enfance. Reconnaître son attirance à un ou plusieurs genres ne requiert pas automatiquement d’avoir des expériences romantiques ou sexuelles et peut être connue par une personne de 11 ans même si elle n’en a pas encore fait l’expérience.

Par exemple, beaucoup de personnes déclarent avoir su qu’elles sont hétérosexuelles depuis toujours; cette réalité peut aussi être vécue pour toutes les autres orientations sexuelles. Bien qu’il est possible que l’attirance et l’orientation sexuelle changent avec le temps, il est important de respecter comment la personne s’identifie dans le moment présent sans l’invalider, que ce soit à cause de son âge, son manque d’expérience ou tout autre facteur. Si vous ou votre enfant désirez en parler plus amplement, n’hésitez pas à communiquer avec nous en utilisant le clavardage ou en appelant à la ligne d’écoute au 514 866-0103 ou au 1 888 505-1010.

Source:

Trevor Project

Une Alliance Genres, Identités et Sexualités ou AGIS, c’est un comité étudiant qui a pour but de faire rayonner la diversité sexuelle et de genre, et d’être un espace sécuritaire pour toutes les personnes LGTBQ+ au sein d’une école ou d’un milieu jeunesse.

Depuis octobre 2018, Interligne a lancé le programme AGIS, qui est disponible gratuitement pour les écoles primaires, secondaires, aux cégeps et aux autres milieux jeunesse. Ce programme met une trousse de départ composée d’outils à disposition des écoles et des milieux jeunesse pour leur permettre de créer leur propre espace sécuritaire et bienveillant où toute personne est acceptée, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre! Nous offrons aussi des formations pour vous aider à gérer votre comité (leadership, communication, gestion de projet, animation de groupe, etc.)

Selon une étude d’ÉGALE Canada, la présence d’une AGIS dans une école aurait des effets bénéfiques chez les jeunes LGBTQ+. Il y aurait plus de personnes qui feraient leur coming out dans une école où il y a une alliance, et ces personnes se sentiraient plus soutenues par l’administration, le corps enseignant, et les autres élèves.

Pour toute demande concernant les services jeunesse d’Interligne, merci de contacter la personne responsable du programme à [email protected] ou au 514 866-6788 poste 134.

Programme Alliances genres, identités et sexualités (AGIS)

Pour accéder gratuitement aux outils de ce programme, rendez-vous sur le site des AGIS à l’adresse suivante : http://agis.interligne.co/trousse

Le site du programme AGIS contient également une foule d’outils pour les personnes travaillant en milieu scolaire et jeunesse, ainsi qu’un répertoire de ressources pour les jeunes LGBTQ+.

Il est possible que des jeunes de la communauté LGBTQ+ vivent de l’homophobie ou de la transphobie à l’école et ressentent de la peur. Il est important de comprendre que cette situation est inacceptable puisque chaque élève a le droit qu’on les respecte et d’être en sécurité dans son école. Les jeunes qui sont victimes d’homophobie ou de transphobie peuvent en parler aux personnes intervenant dans leur milieu scolaire (psychologue, travailleur·euse social·e, infirmier·ère, éducateur.trice) afin d’obtenir du soutien. Les jeunes peuvent également trouver des personnes de confiance à l’extérieur de l’école qui sont susceptibles de les aider à trouver des solutions. Enfin, les jeunes aux prises avec des problèmes d’harcèlement et d’homophobie sont fortement invités à téléphoner ou écrire à Interligne. C’est gratuit, anonyme et confidentiel.

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