L’orientation sexuelle n’est pas le résultat d’expériences, mais plutôt une attirance amoureuse et sexuelle qui n’est pas choisie et qui ne peut pas être changée. Il a été prouvé qu’il n’y a pas de lien entre le trauma et l’orientation sexuelle. Certaines personnes n’avaient pas questionné leur orientation sexuelle avant d’avoir vécu une situation d’abus, alors que d’autres savaient déjà qu’iels étaient LGBTQ+. Dans tous les cas, une agression sexuelle ou une insatisfaction peut avoir un impact sur comment la personne peut vivre l’intimité, mais ne changera pas vers qui elle est attirée.
Il est vrai que la population LGBTQ+ est fortement touchée par la violence sexuelle. En effet, les personnes qui s’identifient comme LGBTQ+ plus tard dans leur vie sont plus à risque d’agressions sexuelles à l’enfance. C’est aussi le cas à l’âge adulte, surtout pour les femmes bisexuelles et transgenres. Par contre, ce n’est pas la violence sexuelle qui a causé l’orientation sexuelle, mais plutôt que de faire partie de la communauté LGBTQ+ peut venir avec des difficultés comme de la stigmatisation et de l’isolement, ce qui rend enfants et adultes plus vulnérables à cette violence.
Source:
LGBTQ Youth and Sexual Abuse: Information for Mental Health Professionals. The National Child Traumatic Stress Network
The Problem with the Belief that Child Sexual Abuse Causes Homosexuality / Bisexuality. PFLAG Atlanta, 2011.