Rencontrer Nathalie nous a donné un vent de fraîcheur. Avec un sourire communicatif et des éclats de rire comme ponctuation, elle nous a parlé de son implication et de l’intérêt qu’elle porte au lien social avant toute chose.
Dans quel comité es-tu impliquée?
Je fais partie du conseil d’administration (CA) depuis presque trois ans. Je fais aussi partie des six personnes du comité Appartenance qui s’occupe des activités sociales pour les personnes bénévoles et employées.
À quoi ressemble ton implication dans le CA?
Le CA est là pour appuyer, soutenir et conseiller Pascal, le directeur général. On a une rencontre par mois pour discuter de différents sujets, prendre des décisions ensemble, faire le suivi du plan d’actions de l’organisme et celui des états financiers. On veille aussi à ce que tout se passe de façon déontologique dans l’organisme.
Je suis vice-présidente avec Jérémy et Johanne en est la présidente. En tant que tel, on a aussi des activités de réseautage et de représentation dans lesquelles on accompagne Pascal. Ça se fait beaucoup moins depuis la pandémie bien sûr.
Au sein même du CA, on a différents comités dans lesquels on tient plutôt un rôle de consultation. Consulter plusieurs personnes dans l’organisme permet de donner des points de vue différents et d’enrichir les projets.
Qu’est ce qui t’a fait entrer chez Interligne?
J’ai habité Sherbrooke pendant plusieurs années. Il y avait très peu d’activités et d’organismes pour notre communauté. Quand j’ai déménagé à Montréal en 2018, j’avais le goût de m’impliquer dans un organisme, vu les multiples possibilités qu’il y avait. J’avais une collègue qui était déjà chez Interligne. Dans le cadre de mon travail (je suis analyste d’affaires chez Desjardins), on a eu un panel d’Interligne sur l’inclusion, qui m’a fait rencontrer Pascal. On a parlé et je me suis impliquée. J’adore la mission d’Interligne et la façon dont c’est dirigé. Je trouve ça super d’adhérer aux deux. C’est pour ça que ça fait trois ans déjà!
Est-ce ton premier engagement bénévole?
Non, j’ai été animatrice scoute au Chili, j’ai aussi fait de l’aide aux devoirs pour les enfants. J’aime m’impliquer parce que j’adore le côté social. J’ai fait des études en ressources humaines. J’aime l’esprit d’équipe, la cohésion. De mon point de vue, la motivation vient de là, c’est le partage et les rencontres humaines qui poussent le monde à rester impliqué dans toutes sortes de projets (autant les bénévoles que les personnes salariées). Il faut donc entretenir ce sentiment d’appartenance.
On fait du bénévolat pour apporter quelque chose à la société, mais on le fait aussi pour se nourrir soi-même. Les rencontres humaines, elles nous font grandir.
Ton bénévolat à Interligne t’a-t-il changée personnellement?
Je suis une personne ouverte, mais Interligne m’a apporté encore plus d’ouverture et aussi beaucoup plus de connaissances sur notre communauté. À l’époque, mis à part avec ma copine, j’évoluais dans un milieu très hétéro. Mon coming-out a aussi été très facile. J’étais donc éloignée de tous les enjeux de notre communauté et des souffrances qu’on peut vivre. En intégrant Interligne, j’ai pu voir d’autres réalités que la mienne et ouvrir les yeux sur le fait que, même à Montréal, une ville ouverte, on est encore loin sur plusieurs plans en matière d’acceptation. Il y a de l’angoisse, des problèmes. Interligne est là pour aider à régler ses problématiques.
Comment présenterais-tu Interligne à une personne extérieure?
Je dirais que la mission principale d’Interligne est d’aider les personnes et de les guider dans l’acceptation, que ce soit pour elles-mêmes ou pour l’entourage. Je dirais aussi qu’on a un engagement exceptionnel dans l’organisme pour y arriver, autant de la part des bénévoles que des personnes employées. C’est du monde passionné, avec beaucoup de connaissances, qui croit en cette mission et qui la porte. Je suis toujours épatée par ça. Alors viens chez nous parce qu’on a vraiment une team géniale!