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Foire aux questions

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Il n’est jamais facile d’avoir des questionnements sur soi, et cela peut être d’autant plus difficile lorsque ces questionnements touchent la sexualité. Il est fréquent de sentir de la solitude face à notre situation. En réalité, peu importe l’âge, il est fort commun de se questionner par rapport à l’orientation sexuelle.

Il n’y a pas de règles concernant la découverte de son orientation sexuelle. Certaines personnes disent avoir toujours eu une attirance envers le même genre, alors que d’autres découvrent cette attirance plus tard, à la suite d’expériences ou de questionnements. D’autres personnes vont également vivre des expériences avec le même genre sans pour autant se considérer comme une personne non-hétérosexuelle. Oui, il est donc possible de découvrir des attirances pour le même genre plus tard dans sa vie, et donc remettre en question son orientation sexuelle et son identification à celle-ci.

Si tu souhaites parler davantage de ce que tu vis, n’hésite pas à communiquer avec nous en utilisant le clavardage en privé ou en appelant à la ligne d’écoute au 514 866-0103 ou au 1 888 505-1010.

Comme les personnes ne choisissent pas leur orientation sexuelle, il est improbable qu’elles puissent décider de changer d’orientation sexuelle du jour au lendemain. De plus, les tentatives psychiatriques et psychologiques de « guérir » les personnes LGBTQ+ n’ont pas réussi à changer l’orientation sexuelle des personnes. Ces «traitements» peuvent aider à changer temporairement le comportement sexuel, mais causent également de graves conséquences sur la santé physique et psychologique d’une personne, notamment la dépression, l’anxiété et des comportements autodestructeurs.

Par contre, l’orientation sexuelle de certaines personnes peut être fluide au cours de leur vie. Par exemple, une personne bisexuelle peut se sentir plus attirée par un genre pendant un certain temps, puis être plus attirée par un autre.

Aussi, une personne peut découvrir son orientation sexuelle plus tard dans la vie tout en ayant eu des relations de couple hétérosexuelles pendant une partie de leur vie. Cela ne veut pas dire qu’elle n’aimait pas son/sa partenaire ni que son orientation sexuelle a changé.

Source :
Interligne. (2021). Mythes et réalités LGBTQ+.

Castaneda, Marina, Comprendre l’homosexualité, Des clés, des conseils pour les homosexuels, leurs familles, leurs thérapeutes, Ed. Robert Laffont, S.A., Paris, 1999

Pas nécessairement. Il faut se rappeler que la bisexualité est une orientation sexuelle à part entière qui mérite d’être reconnue pour ce qu’elle est. Les personnes bisexuelles font face malheureusement a beaucoup de préjugés, autant dans la société en général que dans la communauté LGBTQ+, dont le fait que la bisexualité serait une phase et que ces personnes n’arriveraient pas à se décider sur leur orientation sexuelle.

C’est évidemment totalement faux. La bisexualité, tout comme l’homosexualité et l’hétérosexualité, se place sur une multitude de sexualités où les personnes bisexuelles sont plus ou moins attirées par deux ou plusieurs genres. Il peut donc arriver qu’une personne bisexuelle ait une préférence pour un genre, cela ne veut pas dire qu’elle transitionne vers une orientation sexuelle ou une autre. « Notons que l’hétérosexualité peut également être une étape d’un questionnement sur son orientation sexuelle, mais on ne remet pas en question sa validité pour autant! »

Par contre, la bisexualité peut parfois être transitoire chez certains individus qui se posent des questions sur leur orientation sexuelle, bien que ce ne soit pas tous les individus en questionnement qui sont pour autant bisexuels.

Source :

Ministère de la Santé et des Services sociaux en collaboration avec le CLSC des Faubourgs de Montréal, Bien vivre son orientation sexuelle – Les femmes et l’homosexualité, 1999, page 7

Dubuc, Dominique (2017). Les mots de la diversité liés au sexe, au genre et à l’orientation sexuelle. 

Tout à fait. Pour certaines personnes, l’attirance sexuelle est indéniablement liée à l’amour, et l’un n’est pas possible sans l’autre. Pour d’autres personnes, l’attirance émotionnelle et l’attirance sexuelle sont deux concepts différents. Les préférences au niveau de la sexualité ne sont donc pas toujours en concordance avec les préférences amoureuses. Dans cette optique, il est possible d’avoir de l’attirance physique ou sexuelle envers un genre et une attirance émotionnelle envers un autre. C’est pour cela que parfois on peut faire la différence entre orientation sexuelle et orientation romantique (voir question sur l’orientation sexuelle et romantique).

Pour le savoir, tu dois te fier à ce que tu ressens envers les femmes. Ainsi, apprendre à s’écouter, se fier à ses sentiments et faire confiance à son ressenti représentent des attitudes qui favorisent la découverte de son orientation sexuelle. Voici une définition qui pourra te guider: Une lesbienne est une femme qui éprouve de l’attirance physique et/ou émotionnelle pour les femmes. Cette identité inclut aussi les personnes non-binaires et certaines personnes non-binaires vont s’identifier comme lesbiennes

On a besoin d’une période variable de temps pour le savoir. Chaque personne a son rythme de découverte de son orientation sexuelle. Certaines le sauront rapidement et d’autres auront besoin de temps. Parfois, on le sait par ce que l’on ressent en présence d’autres femmes ou de représentations féminines par le biais de divers médias. D’autres fois, on a besoin de vérifier par une expérience concrète ce que l’on ressent.

Enfin, la réponse viendra de ton intérieur; ceux qui prétendent le savoir pour toi font erreur; seulement toi pourras le confirmer.

L’orientation sexuelle n’est pas le résultat d’expériences, mais plutôt une attirance amoureuse et sexuelle qui n’est pas choisie et qui ne peut pas être changée. Il a été prouvé qu’il n’y a pas de lien entre le trauma et l’orientation sexuelle. Certaines personnes n’avaient pas questionné leur orientation sexuelle avant d’avoir vécu une situation d’abus, alors que d’autres savaient déjà qu’iels étaient LGBTQ+. Dans tous les cas, une agression sexuelle ou une insatisfaction peut avoir un impact sur comment la personne peut vivre l’intimité, mais ne changera pas vers qui elle est attirée.

Il est vrai que la population LGBTQ+ est fortement touchée par la violence sexuelle. En effet, les personnes qui s’identifient comme LGBTQ+ plus tard dans leur vie sont plus à risque d’agressions sexuelles à l’enfance. C’est aussi le cas à l’âge adulte, surtout pour les femmes bisexuelles et transgenres. Par contre, ce n’est pas la violence sexuelle qui a causé l’orientation sexuelle, mais plutôt que de faire partie de la communauté LGBTQ+ peut venir avec des difficultés comme de la stigmatisation et de l’isolement, ce qui rend enfants et adultes plus vulnérables à cette violence.

Source:

LGBTQ Youth and Sexual Abuse: Information for Mental Health Professionals. The National Child Traumatic Stress Network

The Problem with the Belief that Child Sexual Abuse Causes Homosexuality / Bisexuality. PFLAG Atlanta, 2011.

D’abord, le fait d’aimer un sport ou de le pratiquer n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. L’orientation sexuelle réfère à une attirance sexuelle et/ou romantique envers des personnes d’un ou plusieurs genres. Par contre, il existe encore beaucoup de préjugés et d’idées fausses véhiculés à propos des sports dits traditionnellement « masculins » comme le hockey, le soccer ou le football qui sont des activités associées à la masculinité et la virilité. Et malheureusement, comme beaucoup de personnes associent l’homosexualité masculine à la féminité, elles vont penser que c’est impossible qu’un homme gai joue au hockey. C’est évidemment faux et peu importe l’orientation sexuelle ou le fait qu’une personne soit plus féminine ou masculine, cela ne l’empêche aucunement de pratiquer un sport.

Ce qui pose problème dans les sports comme le hockey est notamment le concept de masculinité toxique qui se défini comme suit : « […] le regroupement de tous les rôles, caractéristiques ainsi que les stéréotypes masculins qui sont associés à l’image […] de ce qu’est un “vrai” homme. […] ce concept illustre un homme comme un être fort, qui ne pleure pas, qui ne partage pas ses émotions ou sentiments, qui n’a pas de faiblesses, qui doit performer avec les filles et sexuellement, qui ne demande de l’aide à personne, qui est dominant, qui est agressif pour se faire respecter par ses collègues, etc. Puis, en fait un jeune homme qui ne respecterait pas ce genre de caractéristiques dans la culture du hockey serait alors moins respecté qu’un autre qui serait plus “masculin” étant donné que la pression est palpable pour qu’un joueur de hockey soit “homme”. »

Ce genre de culture fait en sorte qu’il est difficile pour les athlètes professionnel.le.s de s’identifier ouvertement à la communauté LGBTQ+. L’important est de soutenir et d’accepter ces personnes avec ouverture et respect.

Source: André, Laurianne (2020). La culture toxique du hockey chez les jeunes hommes.

Non. La croyance à l’effet que tous les hommes gais ont des caractéristiques dites féminines et que toutes les femmes lesbiennes ont des caractéristiques dites masculines s’avère sans fondement. Il s’agit ici de stéréotypes et de préjugés. Comme en concluent de nombreuses études, il est impossible de déterminer l’orientation sexuelle d’une personne à partir de ses tenues vestimentaires ou, encore, de ses comportements et caractéristiques physiques. Certes, il arrive de rencontrer dans notre entourage des personnes gaies et lesbiennes qui dérogent des normes associées à la féminité ou à la masculinité. Cela dit, la réalité est que l’expression de genre varie d’une personne à l’autre, peu importe l’orientation sexuelle.

Non, pas nécessairement. Le fait d’utiliser des fantasmes comprenant des personnes de même genre pour atteindre l’excitation ou l’orgasme n’est pas un élément suffisant pour déterminer l’orientation sexuelle d’une personne. Les fantasmes résident dans l’imaginaire, mais ne se réalisent pas nécessairement dans la réalité. Le désir de vivre ses fantasmes dans la réalité, par contre, peut donner des indices plus clairs quant aux attirances sexuelles. Pour certaines personnes, l’attirance émotionnelle joue également un rôle important dans l’orientation sexuelle.

Ainsi, c’est en étant à l’écoute de son ressenti physique et émotionnel qu’on peut graduellement trouver réponse à ses questionnements.

Source:

Dictionnaire Larousse. Définition de fantasme

Trevor Project

Non. Plusieurs recherches ont été menées afin de trouver une explication à l’orientation sexuelle. De multiples théories ont été avancées, mais il n’y a pas de consensus. Peu importe les théories, on peut affirmer que l’on ne choisit pas son orientation sexuelle et qu’il n’y a pas de méthodes pour la changer.

La plupart des personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, pansexuelles ou asexuelles ont le sentiment de ne pas avoir choisi vers qui elles étaient attirées. Ces personnes étaient plutôt conscientes d’avoir des sentiments pour une personne du même genre ou de plusieurs genres à un âge précoce. Pour d’autres, ces sentiments ont évolué et se sont solidifiés à l’adolescence ou à l’âge adulte. Le choix semble être plutôt de vivre une vie heureuse et équilibrée avec les partenaires de leur choix ou de refouler leurs sentiments.

Les expériences, l’éducation et les influences peuvent avoir un impact, non sur l’orientation sexuelle, mais plutôt sur comment la personne va le vivre, l’accepter et en parler.

Source :
Interligne. (2021). Mythes et réalités LGBTQ+.
Fondation Émergence, On ne choisit pas son orientation sexuelle – dépliant, Journée internationale contre l’homophobie, campagne 2007

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