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Plusieurs chercheurs ont voulu trouver une explication à l’homosexualité. Ainsi, depuis plusieurs siècles, un nombre impressionnant d’études ont été menées dans le but de déterminer si l’homosexualité est innée ou acquise. De multiples théories ont été avancées, mais il n’y a toujours pas de consensus. En d’autres mots, aucune de ces théories n’a été en mesure d’expliquer pourquoi certaines personnes sont homosexuelles et d’autres non.

Nous devons toutefois nous interroger sur la pertinence d’une telle question. En fait, pourquoi s’attarder autant à la question portant sur les origines de l’homosexualité? Après tout, les personnes hétérosexuelles ne se demandent pas pourquoi elles sont hétérosexuelles. Plusieurs chercheurs croient que la question pose intrinsèquement un problème car, trop souvent, elle cache en toile de fond la croyance à l’effet que l’homosexualité est anormale. Pourtant, la diversité des orientations sexuelles est normale, et son expression peut prendre bien des formes. Enfin, peu importe les théories, on peut affirmer qu’il y a consensus sur le fait que l’on ne choisit pas son orientation sexuelle et qu’il n’y a pas de méthodes pour la changer.

La perte d’un parent ou d’un modèle peut être une expérience très difficile et bouleverser beaucoup de choses dans la vie d’une personne, particulièrement en bas âge. Il est compréhensible de se poser des questions concernant l’effet du deuil et du manque de modèle sur le développement de notre personne.

Depuis des décennies, plusieurs recherches ont tenté de démystifier l’origine de l’orientation sexuelle, et certaines d’entre elles se sont penchées sur l’environnement familial. Jusqu’à maintenant, aucun consensus n’a pu être établi. En d’autres mots, il est impossible de vérifier l’effet de l’environnement familial sur l’orientation sexuelle. Les recherches n’ont donc pas été en mesure de prouver que la perte d’un parent pouvait influencer l’orientation sexuelle.

Question connexe : Est-ce que l’on vient au monde gai, lesbienne ou bisexuel(le)?

Non. Une personne gaie ou lesbienne est une personne qui éprouve de l’attirance sexuelle, affective ou émotionnelle pour les personnes du même genre. Les goûts et les intérêts d’une personne ne sont pas directement liés à son orientation sexuelle et ne peuvent, en aucun cas, la définir. Il est possible qu’une personne LGBTQ+ se sente davantage interpellée par des milieux plus inclusifs et par des romans, des films, des artistes ou des loisirs qui touchent les enjeux d’orientation sexuelle ou d’identité de genre. Par contre, toutes les personnes qui ont ces mêmes intérêts ne sont pas nécessairement LGBTQ+.

Souvent, on entend dire que les personnes homosexuelles, bisexuelles ou pansexuelles sont anormales, malades, immorales, voire perverses. Il s’agit de préjugés qui renvoi à l’homophobie systémique véhiculée en société.

L’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie mentale, et ce, depuis qu’elle a été rayée, en 1973, de la liste des pathologies par l’Association psychiatrique des Etats-Unis. Cette décision a été appliquée, par la suite, par l’Association des psychologues des Etats-Unis, en 1975, ainsi que par l’Organisation mondiale de la santé en 1993.

Source : Castaneda, Marina, Comprendre l’homosexualité, Des clés, des conseils pour les homosexuels, leurs familles, leurs thérapeutes, Ed. Robert Laffont, S.A.,Paris, 1999.

Lorsque l’on aborde la question de l’homosexualité chez l’homme, certaines personnes ont tendance à ne considérer que la dimension sexuelle, comme si la sexualité pouvait à elle seule définir l’individu et son orientation sexuelle. Pourtant, les relations amoureuses entre hommes, comme toutes les autres relations amoureuses, comportent diverses facettes, affectives, émotionnelles, sexuelles, sociales et économiques. Il s’avère donc important de ne pas réduire leurs comportements à de simples pratiques sexuelles.

Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux en collaboration avec le CLSC des Faubourgs de Montréal, Bien vivre son orientation sexuelle – Les hommes et l’homosexualité, 1999.

Non, il s’agit de stéréotypes. Les gens présument que les couples de même sexe imitent la dynamique présumée des relations de couples hétérosexuels. On ne trouve pas de division sexuelle des rôles chez les couples gais et lesbiens. De plus, les rôles de genre tendent à moins exister dans les couples hétérosexuels.

En fait, les personnes gais et les personnes lesbiennes adoptent des traits et des formes de relation au delà des rôles traditionnels dictés par la société. Par conséquent, les rôles et les tâches chez les couples homosexuels sont assumés indistinctement par les deux partenaires, selon leurs aptitudes, goûts et préférences.

Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux en collaboration avec le CLSC des Faubourgs de Montréal, Bien vivre son orientation sexuelle – Les hommes et l’homosexualité, 1999.

Le Réseau québécois d’action pour la santé des femmes décrit la lesbophobie comme ceci :

« Nous connaissons le terme homophobie qui désigne les idées, attitudes ou actes discriminatoires à l’égard des personnes homosexuelles, sans distinction de sexe. Or, lorsque nous assimilons les lesbiennes aux gais et que nous juxtaposons leurs réalités, comme si elles étaient semblables ou symétriques, nous nions les inégalités et les iniquités entre les hommes et les femmes. Nous contribuons à maintenir les lesbiennes dans l’invisibilité. En effet, les femmes font encore l’objet d’une forme de domination qu’on appelle le sexisme. Les lesbiennes sont affectées par le sexisme au même titre que les autres femmes. La lesbophobie ne se limite donc pas à une attitude discriminatoire face à l’orientation sexuelle comme c’est le cas pour l’homophobie; elle fait aussi référence au sexisme qui touche toutes les femmes. »

Source: Lesbiennes. Invisibles parmi nous

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